Les pièges de l’alimentation actuelle…

Par Danielle MAUCH – Écoute Tomatis et Alimentation – Centre Euridice à Haguenau (67)

 
Personne n’ignore l’attachement des Français aux plaisirs de la table, bien qu’ils se soient refroidis ces derniers temps avec la découverte de prions dans le boeuf, de dioxine dans le poulet ou de listeria dans notre camembert national…

Mais la sécurité alimentaire ne suffit pas. De plus en plus de gens ont conscience que nourriture et santé sont étroitement liées. « Que l’aliment soit ta propre médecine. » disait déjà HIPPOCRATE il y a 25 siècles ! Il est maintenant reconnu par les plus grands spécialistes de la nutrition qu’une bonne alimentation permet la prévention des maladies chroniques et optimise l’état de santé. Face à la généralisation de l’obésité, du diabète, des maladies métaboliques et dégénératives, mettre en place une politique nutritionnelle est apparue comme une priorité de santé publique en France.

Son but : améliorer la santé des Français en modifiant leurs habitudes alimentaires et en augmentant leur activité physique quotidienne. D’où la mise en place, en 2001, du PROGRAMME NATIONAL DE NUTRITION SANTÉ avec pour slogan : « La santé vient en mangeant ». J’aimerais maintenant vous donner quelques pistes de réflexion pour essayer de mieux comprendre le rôle-clé de l’alimentation dans la santé et dans les phénomènes de société actuels. Nous verrons ensuite comment apporter à notre organisme une alimentation équilibrée qui réponde à nos besoins.

Un état des faits qui nous pousse à la réflexion

Malgré l’allongement de la durée de vie, les maladies dites de civilisation augmentent et sont devenues un réel problème de santé publique. On constate une recrudescence :

  • des maladies métaboliques : cholestérol, diabète, obésité, artériosclérose, ostéoporose, hypertension artérielle, attaques cérébrales ou crises cardiaques
  • des maladies inflammatoires, auto-immunes et dégénératives : cancers (une femme sur quatre aurait un cancer dans sa vie), sida, nombreuses allergies (40 % des enfants), sclérose en plaques, polyarthrite chronique évolutive…
  • des infections à répétition (rhinopharyngites, otites, gastro-entérites…) de plus en plus fréquentes en particulier chez les enfants.

Parallèlement, nos concitoyens souffrent de stress généralisé qui menace notre santé physique et mentale, entraînant surmenage, fatigue chronique, nervosité, troubles du sommeil et de la digestion et de plus en plus souvent dépression, anxiété mais aussi maladie d’Alzheimer ou de Parkinson… Autour de nous, la société devient plus en plus agressive, intolérante, égoïste, avec une recrudescence de la violence, un nombre d’exclus de plus en plus élevé…

Où allons-nous ? Quelle est l’origine de ce profond malaise, de toutes ces souffrances ?
Et si cela était lié aux changements de notre mode de vie de plus en plus artificiel et plus encore à notre manière de nous nourrir ?

Santé publique et malaise social

Les causes du déséquilibre

Depuis quelques décennies, notre manière de nous nourrir a été profondément remaniée.

Excès de viande et de produits laitiers

La viande et le fromage ont supplanté le pain de nos aïeux avec des effets désastreux sur notre santé et sur l’environnement.

Il en résulte une consommation excessive de graisses saturées. Celles-ci rigidifient les membranes de nos cellules, empêchant les échanges cellulaires et provoquant des lésions au niveau des tissus. Elles favorisent l’apparition des pathologies cardio-vasculaires, des maladies métaboliques et dégénératives. Il y aura également des conséquences sur l’activité cérébrale et l’équilibre nerveux. Il est important de prendre en considération les graisses cachées principalement dans la viande, la charcuterie, les fromages, la pâtisserie. Un steak maigre contient 1/3 de son poids en matière grasse. Un fromage gras est aussi gras qu’une viande grasse. Une autre source de graisses saturées et oxydées sont les huiles végétales raffinées. Celles-ci sont chauffées jusqu’à 200° avant d’être extraites puis raffinées, décolorées, désodorisées pour les rendre comestibles. Ce sont des huiles mortes, toxiques pour l’organisme. Il faut se méfier des huiles pressées à froid raffinées qui sont extraites avec des solvants chimiques. Éviter également les margarines préparées à partir des huiles ci-dessus, qui, de plus, sont hydrogénées. (Ces margarines sont utilisées abondamment dans les pâtisseries, petits gâteaux, apéritifs et plats industriels).

Le Beurre des produits laitiers
Nous vivons dans la crainte constante de manquer de calcium. Sous les effets d’une publicité insidieuse, nous pensons : « Il faut beaucoup de calcium, donc il faut du lait ! » Les produits laitiers contiennent effectivement du calcium en bonne quantité, mais provoquent une acidification de l’organisme à cause, entre autres, d’un excès de phosphates. Non seulement le calcium du lait sera mal absorbé, mais on observera à la longue une déminéralisation avec risque d’ostéoporose. À cela se rajoute le poison des laits UHT où les enzymes de digestion des corps gras ont été détruites, les graisses passant directement dans le sang sous forme d’acides gras libres très toxiques. Une alimentation saine et diversifiée à base de légumes et de céréales non raffinées couvrirait largement nos besoins en calcium sans que nous soyons obligés de nous empoisonner avec des laits UHT… même bio !

Excès de sucre et de farine blanche

Notre consommation de sucre est passé de 2,4 kg par personne et par an en 1840 à près de 50 kg actuellement ! Nous compensons le stress, le vide de l’existence, un manque d’amour… en mangeant du chocolat, des gâteaux, des pâtisseries et des friandises de toutes sortes… Mais ces aliments nous nourrissent avec des calories vides, nous intoxiquent avec des colorants, des conservateurs et des mauvaises graisses. Ils provoquent des fermentations intestinales, un risque d’obésité et de diabète, une diminution de l’immunité avec infections à répétitions, des caries dentaires, une agressivité et surtout une dépendance : le sucre appelle le sucre.

Méfiez-vous des faux sucres comme l’aspartame (Canderel) très toxique, cancérigène et qui rend la glycémie incontrôlable. Nous consommons également beaucoup trop d’aliments à base de farine blanche (pain, pâte, pâtisseries…). Et l’on constate actuellement une éclosion des intolérances au gluten. Toutes ces opérations de raffinage du sucre, des céréales ou des huiles suppriment en grande partie vitamines et minéraux, perturbent la structure des protéines et des lipides, ce qui engendre une fragilisation du système immunitaire et du système nerveux et une acidification de l’organisme.

Manque de fibres, de vitamines et de minéraux

La consommation des plats industriels tout prêts nous apporte un excès de sel, de phosphates et de toxiques en tout genre. Face à cela, nous manquons cruellement de vitamines, minéraux et oligo-éléments protecteurs et de fibres que nous trouvons dans les légumes, les crudités et les fruits (non traités) et dans les céréales complètes. Mais ce qui nous fait le plus défaut, ce sont les acides gras insaturés. Nous trouvons ces précieux acides gras dans les huiles de première pression à froid. Ces aliments fondent la base d’une alimentation de santé que nous détaillerons plus loin.

C’est l’histoire du progrès :

À partir de la deuxième guerre mondiale

Beaucoup de choses ont changé dans notre manière de nous nourrir :

  • par souci de rentabilité, les huiles ont été pressées à chaud et raffinées et l’on a fabriqué des margarines,
  • beaucoup d’autres aliments ont été raffinés, ce qui nous a conduit à consommer sucre blanc, pain et pâtes blanches, riz blanc…
  • la production de lait a doublé par le moyen d’une alimentation des vaches enrichie en protéines avec les conséquences que l’on connaît mais aussi une augmentation alarmante des allergies au lait chez les enfants,
  • les animaux de boucherie et les volailles sont élevés en batterie avec une alimentation artificielle dont nous faisons actuellement les frais : vache folle, salmonelle du poulet, tremblante du mouton… mais aussi l’utilisation massive des antibiotiques dans l’élevage du bétail (entre autres) a entraîné une profonde modification de notre flore intestinale avec toutes ses conséquences immunitaires. Devrons-nous dire comme Perrette dans la fable : « Adieu veau, vache, cochon, couvée… » ?
  • la généralisation des traitements chimiques des fruits et des légumes pour produire toujours plus (pesticides, désherbants), culture hors sol et hors saison avec pour corollaires des végétaux déminéralisés, ayant moins de vitamines et regorgeant de nitrates et nitrites cancérigènes en plus des résidus chimiques des nombreux traitements.

 

À partir de 1968, on assiste à une révolution culturelle.

Essor de l’industrie agroalimentaire

Les femmes travaillent et elles n’ont plus le temps de cuisiner. Outre les conserves et les surgelés, elles se tournent vers les plats cuisinés, les aliments de la 4° chaîne, les fast-foods… Cette nourriture industrielle nous abreuve de mauvaises graisses et additifs de toutes sortes. On a rajouté l’irradiation des aliments pour une meilleure conservation mais cela détruit en même temps les vitamines et dénature le goût. Dans les plats cuisinés, on retrouve également un excès de sel ce qui permet de vendre de l’eau au prix de l’aliment (en augmentant son poids) mais aussi de stimuler l’appétence et la soif donc de vendre plus de boissons ! Pour écouler les surplus de la production laitière, on a fabriqué des laits et des crèmes UHT qui se conservent ainsi plusieurs mois mais on en payera le prix fort avec sa santé. C’est la génération du « tout prêt-vite cuit » (agité au micro-ondes).

Modification des structures socio-économiques

  • Il n’y a presque plus de paysans, ceux-ci se sont transformés en chefs d’exploitation pour une agriculture de plus en plus intensive.
  • Les commerces de proximité cèdent le pas aux hypermarchés qui font la loi des prix au détriment de la qualité.
  • La publicité oriente les besoins des consommateurs.
  • Une certaine science est à la solde de l’industrie dans le seul but de vendre et de tirer profit (ex. le calcium du lait, les margarines aux oméga 3, les OGM…).

Nous avons abandonné une alimentation traditionnelle naturelle pour lui substituer une autre « raffinée », industrielle et génératrice de maladies grâce à des progrès dont le double moteur a été l’appât du gain des industriels et la désinformation des consommateurs.

Bouleversement des relations humaines

Cette alimentation industrielle, dévitalisée, ne nous apporte plus d’énergie vitale et engendre des gens mous, fatigués, sans caractère, des « moutons » ! D’après le Professeur TOMATIS, médecin ORL et chercheur, connu pour ses travaux remarquables sur l’oreille, nous n’avons plus de « colonne vertébrale » et donc plus d’écoute ! Regardez autour de vous ! La plupart des gens sont avachis, se tiennent courbés.

Même la jeunesse traîne les pieds alors qu’elle devrait être au summum de l’énergie. Chez les enfants, on constate une augmentation des troubles scolaires liés au manque d’attention et de concentration. Avec l’enseignement de la lecture selon la méthode globale, nous sommes rentrés dans un mode d’apprentissage visuel, dans la facilité, la passivité. On n’exerce plus l’esprit critique, le sens des responsabilités : « C’est pas moi ! C’est pas ma faute ! ». Nous assistons à un véritable conditionnement des enfants et de la jeunesse, encore favorisé par l’environnement de plus en plus virtuel : T.V., jeux vidéo et Internet, portables… Sans parler du walkman et du type de musique actuel où prédominent les fréquences basses qui agressent et déchargent l’énergie du cerveau.

Résultat ? Une société trop souvent égoïste, agressive, de plus en plus de dépressions, trop de gens ayant perdu le sens de la vie. Pour sortir de cette spirale infernale, réapprenons à communiquer ! Si nous voulons être à l’écoute des autres, maîtriser notre langage, favoriser l’apprentissage et la mémoire, il est essentiel de nous tenir droit, de tendre l’oreille vers l’autre, de lui ouvrir la zone sensible de notre corps (le coeur, le ventre). Sortons de notre coquille !

Et prenons en mains notre santé, notre énergie, nos facultés mentales, par une BONNE ALIMENTATION.

Quelle alimentation aujourd’hui pour une bonne santé ?

Que pouvons-nous encore manger pour ne pas nous empoisonner ?
Les meilleurs aliments restent encore et toujours ceux que la nature nous donne. C’est juste le contraire des aliments « dénaturés » que nous offre l’industrie agroalimentaire. Une bonne alimentation devrait être :

  • abondante en crudités, légumes et fruits de saison,
  • suffisamment variée,
  • intégrale : la moins raffinée et traitée possible,
  • avec une ration quotidienne d’acides gras insaturés, grâce aux différentes huiles vierges de première pression à froid,
  • hypotoxique : peu de graisses saturées (la plupart des graises animales), chauffées et de plats industriels, de sel et de sucre,
  • liée aux saisons,
  • et joyeuse ! Ce n’est pas un régime mais un art de vivre…

“Nous sommes faits de ce que nous mangeons”, disait Dr KOUSMINE. Chacun est responsable du choix de son carburant. Alors, prenez le super sans plomb !

Des crudités, des légumes et des fruits de saison

C’est l’une des principales sources en vitamines, minéraux et fibres, avec une large part d’antioxydants et de micronutriments protecteurs (contre les radicaux libres). Les fruits et les légumes jouent un rôle essentiel dans la lutte contre l’obésité et le diabète (faible apport énergétique et pouvoir rassasiant) et contre l’ostéoporose (pouvoir alcalinisant). Une consommation de 500 g de fruits et légumes par jour entraîne une diminution de 30 % de la mortalité chez les hommes (Etude SUVIMAX).

Ils sont habituellement trop peu consommés, faute de goût ou de temps pour les préparer. Il est important pour la digestion de commencer le repas par du cru. À vous les bonnes salades agrémentées de radis, avocat, champignons ou fruits comme poires, raisins, melons, fines herbes, assaisonnées aux bonnes huiles de première pression à froid et peu vinaigrées. On peut donner libre cours à sa créativité pour le bonheur de nos papilles ! Si le temps manque, prenez un fruit. Ceux-ci devraient être consommés avant ou en-dehors des repas pour une meilleure digestibilité.

Si vous souhaitez un dessert, pensez aux compotes ou fruits cuits. Au goûter, les fruits de saisons remplacent avantageusement gâteaux et pâtisseries. Privilégiez les produits frais de saison : ce sont les moins chers et allez au marché, directement chez le (petit) producteur. Consommez des légumes cuits à chaque repas. Jouez avec les saveurs, les couleurs, les épices et les aromates. Vous retrouverez votre sensibilité pour le goût naturel des bons aliments et vous imprégnerez de leur énergie.

Des céréales complètes

Ce sont les parents pauvres de notre alimentation actuelle, mis à part les corn flakes et équivalents, sans parler de tous les dérivés à base de farine blanche que nous consommons en excès. Redécouvrez le pain bis au levain, les pâtes aux céréales non blutées, le riz complet (rond ou long, Thaï ou Basmati, rouge ou noir), allez à la découverte du quinoa, du millet, du petit épeautre, du sarrasin… Ces céréales-là, cuites en potée avec des légumes et des épices, éventuellement des lentilles ou autre légumineuse pour équilibrer les protéines, sont un plat vite préparé, digeste et peu coûteux. Servi midi ou soir et précédé d’une bonne salade, ce plat est un soutien idéal pour le système nerveux.

Les céréales complètes apportent une énergie lente, dispensée selon les besoins. Elles permettent de réduire le besoin de sucre et le grignotage et ainsi d’équilibrer son poids. En plus des sucres lents, elles apportent des fibres, des protéines, des vitamines du groupe B et des minéraux. Le sucre de canne complet, en remplacement du sucre blanc, par sa richesse en sels minéraux et oligo-éléments permet également de maîtriser sa consommation de sucre.

Les bons corps gras

Il est essentiel pour la santé de consommer quotidiennement des acides gras insaturés que nous trouvons dans les huiles vierges de première pression à froid : une bonne huile d’olive bien sûr, mais aussi l’huile biologique de tournesol, riche en oméga 6, complétée par des huiles de noix ou de colza pour leur richesse en oméga 3. Ces huiles de première pression à froid non raffinées sont des huiles vivantes, fragiles. Il est nécessaire de les conserver au frais et à l’abri de la lumière, et de les consommer rapidement après ouverture.

On pourra, en fonction des besoins, complémenter avec des huiles d’onagre, de bourrache, de poissons, et des graines de lin. Un bon équilibre en acides gras insaturés permet une bonne construction de notre équilibre nerveux et hormonal, mais aussi de notre immunité (important en cas d’allergies par ex.).

Il est également garant de la qualité de notre peau et de nos muqueuses. Dans le même but, évitez les mauvaises graisses : les huiles raffinées, les margarines, les fritures et les cuissons à l’huile. Diminuez la consommation de viandes grasses, de charcuterie, de fromage, de beurre.

Et mangez davantage de poissons, en alternant poissons maigres et poissons gras, de fromages de chèvre et de brebis, d’oeufs de ferme cuits mollets, de légumineuses, de châtaignes… Une consommation suffisante en acides gras poly-insaturés et en céréales complètes permet également de limiter les dépendances au sucre, au café, au tabac…

Hygiène intestinale et contrôle du pH : la voie de la santé

La consommation d’oméga 3 rend la muqueuse intestinale imperméable : cela permet d’éviter le passage des toxines dans le sang. Il a été montré que beaucoup de tumeurs cancéreuses renferment des toxines de même nature que celles de l’intestin. Il est parfois nécessaire de nettoyer le côlon de ses toxines (diète et lavement) pour favoriser le travail détoxifiant du foie au profit de tout l’organisme.

N’oublions pas que 70 % des cellules immunitaires sont situées dans l’intestin. Dans une publication sur les acides gras poly-insaturés de mars 2004, on lit : « On peut considérer les troubles psychiques comme un syndrome d’irritation du cerveau, cousin du syndrome d’irritation de l’intestin. » À méditer… (cf. SERVAN SCHREIBER, « Guérir ») Nous avons vu qu’une alimentation inadéquate acidifie notre organisme avec pour conséquence déminéralisation, ostéoporose, arthrose, crampes musculaires, caries dentaires mais aussi infections à répétition, agressivité…

Ceci est aggravé par le stress, la sédentarité, le manque de sommeil, des problèmes affectifs, la pollution, le tabac…

Seule une alimentation naturelle et variée, largement végétale et peu salée, alliée à une bonne hygiène de vie (exercice physique adapté à ses besoins et sommeil suffisant, en évitant autant que possible les sources de stress et de pollution) permet de maintenir notre pH à 7 pour un bon équilibre des fonctions organiques. Le test du pH urinaire est le moyen de contrôle le plus simple de notre état de santé et nous permet d’agir rapidement en cas de déséquilibre.

Conclusion

Nous avons vu que changer les habitudes alimentaires des Français pour améliorer leur santé est devenue une priorité de santé publique. La plupart des conseils nutritionnels du PROGRAMME NATIONAL NUTRITION SANTE, mis au point par les plus grands spécialistes actuels de la Nutrition, rejoignent les recommandations données par la Doctoresse Kousmine :

  • adapter les apports aux dépenses énergétiques et consommer quotidiennement des céréales complètes à faible index glycémique
  • diminuer la consommation de graisses saturées et augmenter les acides gras insaturés
  • diminuer la consommation de sucres rapides (sucre blanc, céréales raffinées, céréales soufflées, confiseries, viennoiseries…)
  • diminuer la consommation de protéines animales, en favorisant la consommation de poissons, et augmenter les protéines végétales
  • couvrir les besoins en vitamines, minéraux et fibres avec le slogan : « 5 à 10 fruits et légumes par jour”
  • limiter la consommation des boissons alcoolisées
  • augmenter l’activité physique douce quotidienne.

La Doctoresse C. KOUSMINE, il y a 60 ans déjà, avait établi le lien entre la modification radicale du mode alimentaire ancestral et le développement des maladies dégénératives et auto-immunes. Elle était visionnaire et pionnière.

Sa méthode thérapeutique globale reposant sur 5 piliers est plus que jamais d’actualité. Le retour à une alimentation saine est le pilier central de sa méthode.
Apprendre à bien se nourrir, maintenir ou recouvrer santé, énergie et joie de vivre est à la portée de chacun d’entre nous.