Hommage à la Doctoresse Catherine KOUSMINE

 
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La Reine de la crème Budwig honorée par les autorités de la ville de Lausanne

Extrait de la Revue n°16 – décembre 2007, de l’AKF

Par Hélène TRANCHANT-GIRARD
 
Lorsqu’elle habitait Lausanne, c’était au n° 7 de la rue Sainte-Beuve…

Le 6 novembre 2007, la ville de Lausanne honorait l’une de ses plus célèbres figures féminines : une plaque commémorative rappellera désormais qu’au n° 7 de la rue Sainte-Beuve à Lausanne, la Doctoresse Catherine Kousmine inaugurait, il y a un demi-siècle, ce qu’on appelle aujourd’hui la médecine orthomoléculaire.

C’est dans cette maison que, durant 17 ans, elle a étudié l’influence de la nourriture sur 17 000 souris « hébergées » dans sa cuisine. Elle constate alors une corrélation frappante entre l’alimentation saine des souris et la rémission des cancers dont elles sont porteuses.

Le Service culturel de la Ville de Lausanne est à l’origine de cette initiative. Sur les 37 plaques commémoratives qui ornent la capitale Vaudoise, la Doctoresse Kousmine est la deuxième femme scientifique à être honorée par la ville.
C’est Jean-Luc, le fils de Catherine KOUSMINE, qui a dévoilé la plaque avec Madame Zamora, Municipale de la Culture de la Ville de Lausanne.

La TV régionale lausannoise, la presse écrite et la radio ont relayé l’information.

Aux informations régionales, le professeur Vincent CHARRAS (Directeur de l’Institut d’Histoire de la Médecine de l’Université de Lausanne) rappelle que la grande thèse de Catherine Kousmine a été de dire que le cancer ou certaines autres maladies (comme la SEP) sont liées à l’alimentation ; il convient donc de modifier son alimentation pour non seulement prévenir les maladies, mais aussi pour les guérir.
Il rappelle encore que c’est cette thèse, très controversée parmi les milieux académiques habituels en médecine, qui l’a rendue célèbre.

Une journaliste de ce journal ajoute, à juste titre, « pas besoin d’être malade pour bénéficier des recherches de la Doctoresse, de nombreux Lausannois consomment aujourd’hui la fameuse crème Budwig popularisée par Catherine Kousmine ». Bien qu’à l’origine cette crème doit être faite maison, la société IMA LA VIE commercialise aujourd’hui en Suisse une crème Budwig, de bonne qualité et fabriquée tous les jours dans les règles de la volonté de la Doctoresse Kousmine.
Rappelons cependant que la crème Budwig est très facile à faire soi-même, et cela reste bien sûr vivement recommandé, l’intérêt majeur étant de la consommer fraîchement préparée.

Le 6 novembre dernier également, la radio Suisse romande, dans son émission « On en parle », rappelle que Catherine KOUSMINE ce n’est pas qu’un petit-déjeuner, mais que, derrière, se cache toute une vie de recherches sur l’influence de l’alimentation dans le traitement des maladies telles que le cancer, la sclérose en plaques ou la polyarthrite chronique évolutive.

Une journaliste de cette même radio interviewe le Docteur Luc MOUDON, membre d’honneur de la Fondation Dr Catherine Kousmine, et lui demande si l’alimentation est un facteur de prévention ou si on peut, selon lui, franchir le pas et parler de guérison grâce à l’alimentation.

Le Dr Moudon cite le dépliant de la Fondation Kousmine : « Je serai demain ce que je mange aujourd’hui », cela dit-il c’est effectivement de la prévention. En ce qui concerne la maladie c’est différent, il y a des variations individuelles. Mais l’alimentation doit être saine, biologique, naturelle, avec des produits crus et, ajoute-t-il, on doit avoir une hygiène intestinale irréprochable. C’est-à-dire « pas de ballonnements, pas de flatulences, une selle par jour minimum, en se retenant plutôt qu’en poussant » précise-t-il. La vitesse du transit et l’hygiène intestinale sont donc indispensables en prévention et dans le cas de maladies.

L’acidité corporelle est également très importante : si on nettoie le foie et l’intestin, on se désacidifie. Les systèmes de récupérations biologiques naturels sont dans notre corps, il suffit de favoriser ces systèmes pour que le corps fonctionne à nouveau.

Il explique, qu’en cas de maladie, il est très important de faire une anamnèse médicale habituelle mais également une anamnèse alimentaire minutieuse et détaillée. Enfin la journaliste ajoute que, 40 ans après, « Kousmine est partout, sans jamais être citée », et évoque le dernier livre du Dr David Servan-Schreiber. Luc Moudon précise qu’effectivement « David Servan-Schreiber ne fait que répéter des choses bien connues pour nous ».


Anecdote

Un voisin de Catherine Kousmine à cette époque se rappelle que des souris s’échappaient des cages… Elles se baladaient dans tout l’immeuble. Les voisins n’étaient pas très contents, mais lorsqu’ils les capturaient vivantes, ils les ramenaient chez le Dr Kousmine !