Ce que disait la Doctoresse Catherine Kousmine

 
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À propos de la consommation de viande…

Extraits du livre « Sauvez votre corps » et de la Revue n°5 – mars 2005, de l’AKF

« C’est à partir des viandes non digérées que se forment dans l’intestin les substances les plus toxiques. La ration de viande doit rester modeste. Cet aliment doit être supprimé temporairement en périodes de crises de santé. »

« … restreindre sa consommation de viande : ne pas en manger deux fois par jour, ni tous les jours de la semaine ; préférer le poisson à la viande une ou deux fois par semaine. 85% au moins de notre nourriture devraient être d’origine végétale, et 15% au plus d’origine animale, selon Oshawa. (…) L’observation de ces règles ne pourrait qu’améliorer notre santé. »

« La viande, denrée de luxe, n’est consommée par la majeure partie de l’humanité qu’en tant que complément, une ou deux fois semaine ou par mois ou moins encore, seulement lors de repas de fête. Chez les Occidentaux, elle est devenue le plat de résistance quotidien ou biquotidien et les achats de viande représentent communément plus du tiers des dépenses alimentaires. Cela est nuisible à l’individu et appauvrit l’humanité en protéines végétales. Les paysans pauvres du tiers monde en font les frais, parfois de façon catastrophique. »
 

Extraits du livre « Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus »

« Lorsque les besoins alimentaires de l’homme sont largement couverts par les glucides et les graisses, le besoin irréductible en protéines n’est que de 14 grammes par jour. 100 grammes seraient ainsi largement une ration de luxe. »

« Pendant le blocus du Danemark dû à la guerre (1939-1945), il (le professeur M. Hindhede, spécialiste danois en matière de nutrition) fit diminuer l’élevage des porcs de 80% et réserver à l’alimentation humaine l’orge, les pommes de terre, le son et le lait destinés à cet élevage. Il ordonna la confection de pain de seigle complet. La disette fut ainsi évitée à son pays. A cette alimentation, appauvrie en protéines d’origine carnée, correspondit une amélioration de la santé publique et une diminution de la mortalité par maladie ou vieillesse de 17%, ce qui ne s’était jamais vu en temps de paix ! »

« Les paysans japonais de l’intérieur des terres sont essentiellement végétariens. Ils ne mangent du poisson qu’une ou deux fois par mois. (…) Ainsi, des coolies japonais peuvent facilement couvrir en courant quarante kilomètres par jour pendant trois semaines consécutives, en se nourrissant de riz, de gruau concassé, de pommes de terre, de châtaignes et de racines. Au cours d’un tel effort, ils évitent la viande, qui les rend, disent-ils, moins agiles. Certains coolies sont capables de couvrir 110 kilomètres en quatorze heures et demie. »

«… notre nourriture occidentale du temps de paix est une alimentation de luxe, qui exige de notre organisme un effort quotidien excessif de digestion et d’assimilation. Plus sobres, nous serions plus résistants et mieux portants. »
 

À propos du beurre

Extraits du livre « Sauvez votre corps » et de la Revue n°9 – mars 2006, de l’AKF

“…Alors que, jadis, le beurre de vache était un produit de luxe, n’apparaissant qu’une ou deux fois par semaine sur la table de la majorité des gens, actuellement il est consommé deux ou trois fois par jour…”
 

Extraits du livre « Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus » et de la Revue n°9 – mars 2006, de l’AKF

“(…) enfin, un dernier facteur est venu s’ajouter à tous ceux que nous venons de citer. Alors que jadis, le beurre de vache était un produit de luxe, n’apparaissant qu’une ou deux fois par semaine sur la table de la majorité des gens, actuellement il est devenu un produit courant consommé deux ou trois fois par jour. La ration quotidienne varie, selon les individus, de 10 à 200 grammes mais tous, celui qui en consomme 10 grammes comme celui qui en consomme 200, sont persuadés qu’ils se nourrissent « normalement ». Or, si 10, 20 ou 30 grammes de beurre par jour sont peut-être parfaitement tolérés, plus de 50, 100 et 200 grammes par jour occasionnent ou favorisent des troubles graves de la santé, précisément de ceux que nous groupons sous le nom de maladies dégénératives”.

“(…) le beurre n’est donc pas un aliment que l’homme peut absorber indéfiniment, à n’importe quelle fréquence, en n’importe quelle quantité. Une cuisine faite uniquement au beurre n’est pas une cuisine idéale comme le pensent celles qui « cuisent tout au beurre ».

Contrairement aux huiles tirées de graines crues, il est très pauvre en vitamines grasses F, qui nous sont indispensables. Le beurre est une graisse prévue par la nature non point pour nous, mais pour le veau. Cet animal doit accomplir en 6 mois une performance, qui consiste à passer de l’état d’un nouveau-né pesant 35 kilos à celui d’un être indépendant de 225 à 250 kilos, capable d’aller dans le pré chercher seul sa nourriture. (…) Dès l’âge de six mois il est sevré et ne recevra jamais plus de lait, donc de beurre. (…) L’adulte qui se nourrit abondamment de beurre commet une erreur : il se rend malade, sclérose ses artères, abîme sa peau, qui devient anormalement sèche et squameuse, et accélère son vieillissement”.

“(…) En faisant bouillir une graisse neutre avec de la soude caustique, elle se décompose et la glycérine est libérée. Trois atomes de sodium se lient chacun à un acide gras ; il se forme ainsi du savon. Ce dédoublement des graisses en acides gras et en glycérine s’effectue dans l’intestin par l’action d’un ferment appelé lipase, et des savons peuvent ensuite prendre naissance dans le tube digestif. Si la nourriture est trop grasse, des acides gras non résorbés se combinent avec du calcium contenu dans les aliments, formant ainsi des savons calcaires insolubles. Ce calcium est perdu pour l’organisme. Chez ceux qui ont l’habitude de manger trop gras, on trouve des signes de décalcification, non pas parce que leur alimentation est trop pauvre en calcium, mais parce que celui-ci n’est pas absorbé”.
 

Exemples vécus de guérison ou d’amélioration par suppression des carences alimentaires

Mastopathie (maladie des seins)

“Chacun sait que les glandes mammaires ont dégénéré chez les femmes des pays industrialisés. Rares en effet sont aujourd’hui les jeunes mères capables d’allaiter normalement leurs enfants, et cela ne va pas sans porter préjudice aux bébés. Le lait maternel est en effet capable de transmettre de la mère à l’enfant certains anticorps (globulines) que le nouveau-né peut résorber tels quels sans les digérer. (…) La composition du beurre de vache diffère de celle du beurre de femme. Contrairement à ce dernier, le beurre de vache est très pauvre en vitamine F, aux multiples et si importantes fonctions vitales. Il perméabilise la muqueuse intestinale, ce qui peut faire apparaître chez le bébé de l’eczéma, appelé croûte de lait.
Si l’on examine systématiquement les seins, on constate à la palpation que, chez une grande proportion de jeunes femmes, ils sont grossièrement et irrégulièrement granuleux et qu’ils présentent des nodosités”.
 

Stérilité – Cas 9. F.

“Elle se marie à vingt et un ans et met au monde un enfant « sur commande ». Elle en aimerait un deuxième et s’y applique pendant trois ans sans succès. Après avoir suivi le cours, elle introduit des céréales complètes et la crème Budwig dans son régime, mais continue à consommer 58 grammes de beurre par jour en plus des 20 grammes d’huiles crues riches en vitamine F. Sa langue est chargée. Le taux de bilirubine dans le sang est double de la normale. La peau des jambes est trop sèche.
Elle vient le 20 0ctobre 1971, à vingt-neuf ans. Le beurre est supprimé. Une conception survient dix mois plus tard. Une ration de beurre surabondante avait dévié la vitamine F de ses fonctions réparatrices et n’avait pas permis la conception”.
 

Eczéma atopique – Cas 26. F.

“Apparu dès la première année de sa vie et réputé particulièrement tenace, l’eczéma de cet enfant est amélioré par une pommade à la cortisone, mais pas guéri. Cette fillette de cinq ans est soignée par moi dès le 6 Juillet 1971. (…) Son alimentation : le matin, lait complet en poudre, jusqu’à quatre ans, remplacé par la suite par tisanes, pain, beurre, confiture ou Cénovis. A midi, viande, légumes, salade, fruits ou glaces. A l6 heures : eau minérale ou sirop, biscuits, fruits. Le soir, fromage ou viande, semoule ou pâtes, gâteau. Corps gras : 28 grammes de beurre, 4 grammes de graisse végétale, 20 grammes d’huile de tournesol raffinée, soit au total 52 grammes par jour et par ration d’adulte, nourriture dont l’enfant a la part qui correspond à son âge. Son alimentation est donc très pauvre en vitamines B, E et F. Mon traitement : uniquement la correction du régime alimentaire avec apport d’huiles crues riches en vitamines F et suppression totale du beurre. L’eczéma disparaît. Il resurgit dès que l’enfant mange du beurre sous quelque forme que ce soit (yaourt, fromage, chocolat au lait). Sans beurre, il n’y en a plus trace. La guérison se maintient sept mois plus tard. »

« Le beurre augmente la porosité intestinale et, par là, la résorption de produits intestinaux irritants. Il augmente le besoin en vitamines F protectrices. »

 

Réticulosarcome généralisé – Cas 46. M.

“Je vois ce malade pour la première fois le 12 Février 1949. Il est porteur d’un sarcome déjà généralisé. La survie habituelle, dans ces cas, ne dépasse pas deux ans. Il s’agit d’un sujet sportif et maigre. La peau de son dos est constellée de pustules et de cicatrices d’acné ; elle est trop sèche aux jambes, où existent d’importantes varices. Des croûtes sanguinolentes sont visibles dans les narines. Le foie est insuffisant. Son régime alimentaire est corrigé. (…) Quatre mois plus tard, mon malade se sent très bien. (…)

Commence alors une lutte épique contre la maladie, au cours de laquelle mon effort est périodiquement mis en échec par l’indiscipline du patient. Cette lutte ingrate se poursuit neuf ans. Le malade, en effet, ne suit que sporadiquement mes conseils. Il abandonne périodiquement toute sagesse alimentaire. (…)Ces incartades sont régulièrement suivies de proliférations tumorales, qui nécessitent le secours du chirurgien ou du radiothérapeute. (…)

Quinze mois après la neuvième poussée, il se rend chez un confrère ORL, qui lui parle avec énergie et lui dit : “Maintenant, il vous faut décidément choisir entre le beurre et la vie”. Le malade se soumet enfin. Il abandonne l’abus périodique des graisses animales et boissons alcooliques, prend régulièrement des huiles riches en vitamine F, fait germer du blé et en consomme tous les jours. (…) En 1979, il a 83 ans : il a survécu trente-deux ans à l’apparition du sarcome, dont vingt et un ans sans rechute. (…)

Le beurre, riche en acide butyrique, rend la paroi intestinale poreuse et favorise donc le passage dans le sang de substances toxiques indésirables.

Quand Mme KOUSMINE parle de beurre, cela comprend le beurre proprement dit, mais aussi celui contenu dans tous les produits laitiers : lait, fromages, yaourts, crèmes glacées, etc.

Pour les personnes en bonne santé elle conseillait 20 à 30 g de beurre par jour. Mais n’oubliez pas de compter le beurre consommé sous forme de fromage, lait ou crème.

  • 100 g de fromage fournissent 10 à 40 g de beurre selon la variété
  • 100 g de crème fraîche fournissent 30 g de beurre
  • 1/4 l de lait entier fournit environ 9 g de beurre

Pour les personnes malades, la Doctoresse Kousmine excluait totalement le beurre.
 

À propos du cru

Extrait du livre « Sauvez votre corps » et de la Revue n°18 – juin 2008, de l’AKF

« La nature n’a certes pas prévu la cuisson et les humains sont les seuls êtres vivants qui modifient ou altèrent leur nourriture par ce procédé. La cuisson stérilise, autrement dit tue bactéries et autres parasites pouvant éventuellement être présents dans les aliments. D’autre part, elle augmente la gamme des substances utilisables. Mais elle détruit en même temps des éléments fragiles et bénéfiques, tels que certaines vitamines, hormones végétales, ferments, substances aromatiques et lysozymes, désinfectants naturels présents dans toutes les cellules vivantes…

(…) Peut-on vivre en se nourrissant uniquement d’aliments crus ? Sans doute. Les hommes des cavernes, dont nous descendons, avant l’invention du feu l’ont fait. De nos jours, certaines personnes cruellement atteintes dans leur santé ont cherché leur salut en devenant crudivores et cela, pour certaines d’entre elles, avec succès.

(…) Il est indéniable que les crudistes sont arrivés à faire entrer en rémission certains cas de leucémie estimés perdus par la médecine officielle, ou à faire régresser des tumeurs malignes, mais c’est loin d’être la règle. Ma méthode, moins radicale, est plus facile à suivre; je recommande cependant à mes malades de manger le plus cru possible. Le petit déjeuner que je propose est composé d’aliments naturels frais et crus. Ce qui rend la méthode des crudistes si difficile à suivre est le fait qu’ils s’opposent à tout mélange d’aliments et n’instruisent pas suffisamment leurs adeptes des besoins fondamentaux de l’organisme, ni de la nature complémentaire des différents aliments. En outre, ils éliminent totalement ou presque de leurs menus les céréales, les légumineuses, les produits laitiers.

Il me semble que la voie la meilleure est celle du juste milieu. Par crainte d’intolérance intestinale, les médecins suppriment de façon durable toutes les crudités des régimes prescrits dans les cas de diarrhée chronique, de colite ulcéreuse, de maladie de Crohn, etc., procédé qui dévitalise l’organisme et entrave la guérison ! L’alimentation que je préconise réussit mieux, avec quelques amendements adaptés à l’état particulier de chaque malade. La crème Budwig, si riche en vitamines, est parfaitement tolérée par eux… »
 

Extraits du livre « Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus » et de la Revue n° 18 – juin 2008, de l’AKF

Exemples vécus de guérison ou d’amélioration par suppression des carences alimentaires

Sclérose en plaques et diabète rénal – CAS 35 F.

A vingt et un ans, cette jeune femme est atteinte de tuberculose pulmonaire, et porte une prothèse dentaire inférieure. A trente-six ans, elle est anormalement fatiguée et une sclérose en plaques débute. Une infection urinaire s’installe, qui devient chronique, malgré un traitement antibiotique.
A quarante ans, elle ne peut plus marcher sans canne. Elle reçoit de l’ACTH-retard en injections intramusculaires une fois par mois. Deux ans plus tard, le diagnostic de diabète rénal est posé : sucre abondant dans l’urine avec glycémie normale.
Elle est vue la première fois le 21 février 1973, à quarante-trois ans : sa démarche est raide, maladroite. Elle traîne les pieds, surtout à gauche. La marche étroite, les yeux fermés, est impraticable par manque d’équilibre. Dans le saut sur les deux pieds, elle ne peut se détacher du sol de plus de 2 centimètres. Le saut sur un pied est impossible. Le réflexe de Babinski est positif des deux côtés. Un nystagmus est présent à gauche. La force musculaire est très diminuée. La malade ne peut monter que sur un tabouret de 25 centimètres de haut et seulement avec soutien.
La peau est trop sèche, surtout aux membres inférieurs, les seins granuleux. L’urine contient du sucre, la glycémie est de 95 milligrammes par 100 millilitres, donc normale. La cholestérolémie est de 291 (normale = 220), la bilirubine de 0,8 (normale = 0,6) et le pH urinaire 5,5. Des bactéries et des leucocytes sont présents dans le sédiment urinaire.
Son alimentation moderne est déséquilibrée.
Corps gras : beurre 34 grammes, margarine 5,5 grammes, huile de tournesol bon marché 7 grammes, soit un total de 46,5 grammes par jour. Il y a carence en vitamines B, E et F.
L’alimentation est corrigée : survitaminisation A, B, C, E, F, en injections et par voie orale. Lécithine. Citrates afin de régler le pH urinaire sur 7 à 7,5. Décholestérifiants (mucopolysaccharides extraits de la muqueuse duodénale et clofibrate). Suppression des cigarettes (elle en fumait cinq par jour).
Dix semaines plus tard, le taux de cholestérol dans le sang s’est normalisé (212 milligrammes par 100 millilitres). L’infection urinaire a disparu après une désinfection de dix jours par des sulfamidés. Du sucre est toujours présent dans l’urine.
Le 15 Octobre 1973 (après huit mois de traitement), le sucre a disparu de l’urine ! La force musculaire est meilleure. Elle peut marcher une heure. En 1975, la sclérose en plaques est stabilisée, sans qu’il y ait eu de récupération fonctionnelle notable. L’urine ne contient pas de sucre. Le diabète rénal a disparu.
 

Hernie diaphragmatique congénitale – CAS 1.M.

Enfant vomisseur dès sa naissance. Dès l’âge de huit mois, quand il a commencé à ramper, les vomissements sont devenus plus fréquents, se produisant jusqu’à vint fois par jour.
À dix mois, une radiographie mit en évidence une importante hernie diaphragmatique par laquelle l’estomac remontait dans la cage thoracique. L’enfant fut considéré par les plus hautes instances médicales comme un infirme congénital, condamné à vomir à chaque effort ou simplement en se baissant. Il fut mis au bénéfice de l’assurance-invalidité. Un antivomitif, jugé indispensable, lui fut administré quatre fois par jour ; une opération plastique fut prévue dès qu’il aurait atteint l’âge adulte. Son régime alimentaire comprenait du lait, des fruits, des légumes, un peu de céréales cuites (millet et riz poli). (…) Cette nourriture était spécialement pauvre en vitamines E et F.
À l’âge de onze mois (1967), la crème Budwig est introduite dans son alimentation. Dès lors, les vomissements s’espacent et cessent un mois plus tard. L’antivomitif est supprimé.
L’enfant reste malingre et anémique jusqu’à l’âge de cinq ans, où il est soumis avec succès à un traitement hormonal parce que ses testicules n’étaient pas descendus. Cette médication améliore son état général. A sept ans, il est encore fluet, trop long, trop léger, mais il n’a plus jamais vomi !
Toute la famille a normalisé son alimentation en 1967. Trois ans plus tard, la mère se porte mieux et met au monde une fillette normale, incomparablement plus facile à élever que l’aîné, tant sur le plan physique que psychique.
 

Infections urinaires – CAS 19.F.

Très mauvaises dents : dentier supérieur à vingt-sept ans, inférieur à quarante-trois ans. Fibrome à la matrice (opérée à cinquante-six ans). La peau des jambes est anormalement sèche et squameuse. Elle est constipée.
Dès l’âge de cinquante-cinq ans, elle est constamment sujette à des infections urinaires, qui sont passagèrement supprimées par des antibiotiques, mais reviennent deux à quatre semaines après l’arrêt des médicaments. Elle se nourrit « comme tout le monde » : café au lait et café noir, l’un et l’autre deux fois par jour. Elle mange peu gras : 10 grammes de beurre et 30 grammes d’huile de tournesol raffinée par jour.
Je la vois la première fois le 3 septembre 1965. Elle a soixante et un ans. J’introduis dans son alimentation des céréales complètes, des huiles pressées à froid (en remplacement des huiles raffinées) et de la crème Budwig. Je pratique une vitaminothérapie (vitamines A, B, C, D, E et F) avec apport de calcium. Elle reçoit en outre, pendant dix jours, tous les soirs, un lavement, suivi d’une instillation d’huile de tournesol vierge (60 millilitres) qu’elle garde la nuit. Cinq mois plus tard, elle se sent beaucoup mieux. Elle n’est plus constipée. Une dernière poussée de cystite survient un mois après le changement d’alimentation, puis ces infections disparaissent.
 

Maux de tête – CAS 21.M.

Dès l’âge de douze ans, ce garçon souffre de maux de tête quotidiens si violents, que l’existence d’une tumeur cérébrale est soupçonnée, mais les examens (EEG) permettent de l’exclure. Il a de mauvais résultats scolaires. Il est soigné par moi dès janvier 1967.
Il a quinze ans. C’est un jeune adolescent pâle et maigre : 43 kilos pour une taille de 1,60 mètre (déficit de poids : 5 kilos). La peau des jambes est très sèche et rêche ; les ongles sont mous et parsemés de taches blanches.
Son alimentation : le matin, cacao à la banane, pain, beurre, confiture, fromage. A midi, il mange au restaurant quatre fois par semaine (ce qui suppose une nourriture « normale moderne » avec viande, abondant usage de céréales raffinées, de graisses, dites végétales, et d’huile bon marché, donc une nourriture très pauvre en vitamines B, E et F). A 16 heures un petit pain. Le soir, viande et restes de midi du repas familial. Corps gras employés par la famille : 75 grammes de beurre, huile de tournesol bon marché 25 grammes, soit un total de 100 grammes par jour et par personne.
Je corrige son régime alimentaire : remplacement du beurre et des huiles raffinées par 30 grammes d’huiles pressées à froid et consommées crues, céréales complètes quotidiennes, réduction de la ration de viande.
Six semaines plus tard, le garçon est méconnaissable : son poids a augmenté de 4 kilos, son teint est rose. Les maux de tête ont presque disparu. A l’école, il peut mieux se concentrer, les notes s’améliorent.
Avec une alimentation plus pauvre en calories, mais beaucoup plus riche en vitamines, la reprise d’un poids normal se produit en un temps record : le rendement de l’alimentation équilibrée est bien meilleur que celui d’une nourriture surabondamment riche en calories, mais privée des vitamines et autres catalyseurs nécessaires à leur assimilation. Une ration quotidienne de 100 grammes de graisses additionnelles inadéquates surcharge constamment le foie, d’où les maux de tête. Une partie de cette graisse surabondante ressort avec les selles sous forme de savons calcaires, d’où anomalie des ongles, qui deviennent tendres comme du papier et se couvrent de taches blanches.
Et cet adolescent de me déclarer à quinze ans ! :

« En tout cas, votre crème Budwig, je la retiens : elle est sensationnelle ! Il faudra que ma femme apprenne à la faire … »

 

Stérilité – CAS 7.F.

Mariée à vingt-cinq ans, cette femme se présente après quatre ans de mariage stérile. Elle souffre de rhume des foins, de migraines. Ses ongles sont mous et cassants ; ses seins bourrés de nodules douloureux au moment des règles.
Son alimentation : le matin, pain, beurre, confiture, ovomaltine. A dix heures, fruits. A midi, viande, légumes, salade, pâtes ou riz poli. Le soir, café au lait, œufs, salades et fruits. Corps gras par jour, 47 grammes de beurre et 14 grammes d’huile d’arachide raffinée. Donc, carence en vitamines F et E, dites de fécondité, en complexe B et en oligo-éléments contenus dans les céréales naturelles.
La correction du régime commence le 28 novembre 1968 (céréales complètes, oléagineux, huiles de tournesol et de lin pressées à froid). Elle est réglée le 14 décembre 1968, puis survient la conception. Le 8 septembre 1969, a lieu la naissance d’un garçon, que la mère allaite complètement pendant trois mois.
 

Stérilité – CAS 7 bis.F.

Ce cas est calqué sur le précédent. Mariée à vingt-deux ans, une femme n’a pas d’enfants à vingt-six ans. Elle souffre de maux de tête. Ses ongles sont mous, son teint terne, sa langue chargée. Elle doit se faire faire une prothèse dentaire dès l’âge de vingt-deux ans.
La correction de l’alimentation commence en juin 1967. Conception six semaines plus tard. Naissance d’un bébé normal le 24 avril 1968.
 

Mastopathie – CAS 14.F.

Une jeune fille exubérante de dix-sept ans, sortant beaucoup et dormant peu (bals, cocktails, etc.), voit soudain ses deux seins gonfler, devenir douloureux et durs comme pierre. Une cure de pénicilline reste sans effet. Afin de neutraliser l’afflux, supposé exagéré, d’hormones ovariennes (œstrogènes) on se propose de lui injecter des hormones mâles.
Cependant, un lavement quotidien et un jeûne partiel à base de pommes crues normalisent la situation en trois jours ! Pourquoi ? L’adolescente avait dépassé, par ses excès, la limite de sa tolérance. Son foie n’avait pu exercer suffisamment, ni son rôle de filtre microbien et toxinique, ni celui d’inactivateur des œstrogènes en excès. L’attaque microbienne et toxique ayant été écartée par les lavements répétés et le jeûne, le foie soulagé a pu reprendre ses fonctions et tout est rentré dans l’ordre. Dans la suite, l’alimentation fut normalisée, afin que de telles aventures ne se reproduisent plus.
 

Psoriasis (maladie chronique, squameuse de la peau) – CAS 29.F.

Deux ascendants et deux sœurs de cette femme sont décédés de tumeurs malignes. Sont atteints de psoriasis son père, elle-même et une de ses filles. Chez elle, la maladie a débuté à l’âge de cinq ans, d’abord aux genoux et aux coudes, au cuir chevelu, puis s’est généralisée à tout le corps. Entre vingt-cinq et trente-sept ans, elle a eu sept grossesses au cours desquelles l’éruption disparut, pour revenir, dès la montée du lait. Elle s’accentue dans les périodes de surmenage, de soucis ou de chagrins. Les poussées de psoriasis alternent avec des accès d’asthme. Se jugeant incurable, la malade vient pour la première fois non pour elle, car tous les efforts tentés au cours des années pour améliorer son état ont échoué, mais pour sa fille, dont le psoriasis est plus bénin. Elle corrige cependant son alimentation et constate un certain mieux. Elle vient se montrer un an plus tard, en mars 1967.
Le tronc, les membres, le cuir chevelu sont couverts d’éléments psoriasiques. Les ongles sont atteints, décollés, épaissis. Quand elle se déshabille le soir, le plancher se recouvre de squames, détachées de son corps ; elle se gratte jusqu’au sang et doit se doucher pour calmer les démangeaisons. Je lui prescris d’abondantes vitamines pharmaceutiques A, B, C, D, E, F, du calcium, et localement, des bains de soleil et des applications de mousse contenant de la cortisone et du goudron.
Deux mois plus tard, les démangeaisons disparaissent. Après six mois, les ongles sont guéris et il ne reste plus que de rares éléments de psoriasis sur les coudes et aux cuisses. Elle n’a plus d’asthme.
Ainsi, chez cette femme gravement atteinte, une amélioration spectaculaire est obtenue par une correction de l’alimentation d’une part, par un apport abondant et prolongé de vitamines pharmaceutiques d’autre part, et cela dans la cinquante-quatrième année de sa maladie ! Son psoriasis ne guérit pas, mais il devient intermittent et négligeable. Dese poussées occasionnelles se produisent encore quatre ans plus tard, lors de surmenage et de soucis.
Dans d’autres cas, un psoriasis moins sévère, accompagné d’autres troubles de santé, pour lesquels les malades furent traités, disparut ou s’atténua sans qu’il ait été nécessaire de s’en occuper.


Pour aller plus loin :

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